Une rentrée pleine d’espérance

Pour cette nouvelle année pastorale, nous avons annoncé plusieurs rendez-vous et nouveautés pour notre paroisse. C’est l’occasion de les placer sous le signe de l’espérance puisque nous sommes toujours dans le
jubilé de l’espérance. Malgré tous les signaux qui pourraient nous faire douter et désespérer et sans doute en les regardant, il nous faut voir où est véritablement notre espérance et l’espérance pour ce monde.

Une espérance fondée sur le Christ

Pour nous chrétiens, toute espérance est fondée sur Jésus-Christ. Nous croyons qu’Il est le présent et l’avenir du monde et de l’Eglise.
Le concile de Nicée (325) dont nous fêtons l’anniversaire nous rappelle que Dieu, manifesté en Jésus-Christ, a voulu créer l’humanité et entrer en conversation avec les hommes et femmes de tous les temps.
Nos prédécesseurs dans la foi ont essayé avec leurs mots de préciser comment cette révélation pouvait s’exprimer pour nous. Nous commençons cette année pastorale par faire retraite, en nous plongeant dans
cette foi multiséculaire.

Cette foi est espérance pour le monde. Lors de la réouverture de la cathédrale, nous entendons « Le porche du mystère de la deuxième vertu » de Charles Péguy, où le poète a voulu traduire en des mots toujours actuels cette espérance. « La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance » : tel est le début de ce poème. Et un peu plus loin : « comme les fidèles se passent de main en main l’eau bénite, ainsi nous fidèles nous devons nous passer de cœur en cœur la parole de Dieu. De main en main, de cœur en cœur, nous devons nous passer la divine espérance. »

Espérance vécue et construite en paroisse

Nous pouvons aussi vivre cette année avec ce que nous disait le Pape François, comme attitude profonde de notre vie chrétienne. Il nous invite à contempler les signes d’espérance dans notre monde. « Il faut donc prêter attention à tout le bien qui est présent dans le monde pour ne pas tomber dans la tentation de se considérer dépassé par le mal et par la violence. Mais les signes des temps, qui renferment l’aspiration du cœur humain, ayant besoin de la présence salvifique de Dieu, demandent à être transformés en signes d’espérance. » (L’espérance ne déçoit pas – Spes non confundit, n°4)
Ce sont par exemple, tous les catéchumènes qui rejoignent nos communautés et qui sont signes d’un désir de connaître Dieu et de donner un sens à leur vie.
Ce sont les nombreux appels lancés que nous continuerons à faire, et auxquels vous répondez avec vos compétences pour chaque appel et service.
Nous continuons la construction de notre paroisse avec entre autres le Conseil Paroissial Missionnaire (CPM). Ce conseil nous invite à regarder tous les lieux de nos vies, comme les lieux où Dieu attend notre espérance, qui fait grandir foi et charité.
Tous, nous sommes appelés à vivre cette Espérance, à prier pour que notre paroisse grandisse dans l’Espérance que donne la foi en Jésus-Christ.

Belle année pastorale et jubilaire avec nos frères Célestin et Michel.

Michel Leroy, curé de la paroisse Bienheureux-Célestin-et-Michel-en -Val-de-Cens