« Il nous a aimés – dilexit nos » – Une encyclique pour des pèlerins d’Espérance

 

  Nous avons commencé le jubilé de l’Espérance. Pour y entrer profondément des rencontres, pèlerinages, et formations nous serons régulièrement proposés. Dès à présent, il nous faut entendre que notre jubilé de l’Espérance prend sa source dans la venue du Christ dans notre monde. « L’espérance, en effet, naît de l’amour et se fonde sur l’amour qui jaillit du Cœur de Jésus transpercé sur la croix : « En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie » (Rm 5, 10).» (Pape François, L’espérance ne déçoit pas, 3). C’est l’occasion de comprendre le sens profond de notre démarche qui se fonde sur le Christ en découvrant l’encyclique écrite par le Pape François.

« Il nous a aimés – dilexit nos » : Une encyclique essentielle pour le jubilé de l’Espérance
Le Pape François a écrit une encyclique « Il nous a aimés – dilexit nos » qui nous donne la source et les moyens de tenir notre Espérance. C’est le Christ qui est la source de notre Espérance.
Il nous faut comprendre que chaque encyclique est un texte majeur : soit Lumen fidei, Laudato Si,Fratelli tutti, écrites par le Pape François, ou d’autres écrites par ses prédécesseurs.
Si nous n’avions qu’une chose à lire cette année, ce serait ce livre. Car les encycliques sont les textes les plus importants du Pape et ici en cette année jubilaire.
L’encyclique du Pape François comporte 5 parties qui veulent nous aider à comprendre ce que le Sacré- Cœur du Christ vient nous apporter aujourd’hui : en partant d’une réflexion sur le cœur (I), le Pape nous conduit à travers les paroles et gestes d’amour du Christ (II) qui révèlent son amour et l’amour de Dieu Trinité (III), à recueillir ce qui en a été vécu par les saints de toutes générations (IV), pour en vivre aujourd’hui à un niveau personnel et social en terme de réparation.

Le Cœur de Jésus, source et chemin d’Espérance
Pour comprendre ce que vient changer l’amour qui jaillit du cœur du Christ, le pape François repart de ce qu’est le cœur. Il souhaite que l’on revienne au cœur « qui assemble les fragments », comme étant le centre, de notre vie, ce qui fait notre personne. Afin de ne pas perdre cœur, c’est le feu de l’Esprit d’Amour qu’il faut demander. Le monde peut changer à partir du cœur.
Afin d’en découvrir toute la portée, il faut repartir des gestes et paroles d’amour du Christ qui révèlent le plus intime de son être où son regard et ses paroles expriment le plus profond de son être, de son cœur, son amour pour tous.
Pour mieux en prendre conscience, Il faut alors prendre le temps de l’adoration du Sacré Cœur du Christ et la vénération de son image. Alors notre amour pourra devenir un amour sensible. Nous pourrons
contempler un triple amour du Christ : en lui se révèle l’amour de Dieu, mais aussi la dimension spirituelle de l’humanité du Christ, symbole de son amour sensible. C’est à partir de cet amour que nous pouvons
entrer dans la vie trinitaire. Nous sommes invités à prendre des temps concrets de prière, à commencer par l’eucharistie.
C’est ce qu’ont fait de nombreux chrétiens qui se sont laissés transformés par cet amour du Cœur du Christ. Le Pape nous donne le témoignage de ce que cette soif de l’amour de Dieu a été vécue par des
saints aussi différents à travers les siècles que St François de Sales, Ste Marguerite Marie Alacoque, St Claude de la Colombière, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, St Charles de Foucauld. Ils nous ont montré un long courant de vie intérieure : suivant l’offrande du Christ sur la croix, nous pouvons participer à son mystère pascal ; en voulant consoler le Christ en reconnaissance de l’offrande de sa vie ; consolés pour consoler.
Enfin, Le Pape nous invite aussi à comprendre que cet amour reçu du Christ, nous invite à prolonger son amour envers nos frères, à être une source pour les autres, où fraternité et contemplation se rejoignent.
Le Pape reprend et actualise le thème de la réparation, qui est la « construction sur les ruines ». C’est le sens social de la réparation au Cœur du Christ : réparer les cœurs blessés où la beauté est de « demander pardon ».
La réparation est un prolongement pour le cœur du Christ, en offrande de soi à l’Amour de Dieu, vivant dans l’intégrité et l’harmonie. En un mot, rendre le monde amoureux en communion de service.
Entrons avec joie dans le jubilé de l’Espérance en repartant de la source jaillie du cœur du Christ

Michel Leroy, curé de la paroisse Bienheureux-Célestin-et-Michel-en-Val-de-Cens

4 février 2024

Quelques jours après la fête de la chandeleur, Mgr Percerou avait invité les catholiques de Loire-Atlantique à se rassembler ce dimanche 4 février 2024, à l’église Sainte Thérèse de Nantes. Il s’agissait de se réjouir ensemble des temps forts vécus ces derniers mois et de donner des orientations au diocèse pour les années à venir.

Après sa lettre pastorale publiée le 1er novembre 2022 « Dans la joie que donne l’Esprit », ce rendez-vous inédit a conclu une vaste réflexion d’une année et demie, sur les « moyens de la mission », dans un monde en pleine transformation. Les forces vives – prêtres, diacres, consacrés, laïcs – évoluent et c’est tout un vaste ensemble de sujets qui a été travaillé tout au long de l’année 2023.

Des signes porteurs d’avenir semblent ressortir de la situation actuelle à commencer par la demande croissante de baptêmes d’adolescents et d’adultes, dans toutes les paroisses du diocèse, en ville comme en campagne. Dans ce contexte, chaque baptisé a un rôle à jouer pour accompagner ces personnes sur leur chemin de foi… C’est ce qu’a tenu à signifier Mgr Percerou en présentant les orientations suivantes :