Heureux ceux qui prient ! Heureux ceux qui espèrent !

 

Ces titres sont ceux de deux des livres qui recueillent les écrits des moines de Tibhrine et donc de nos frères Célestin et Michel. « Heureux ceux qui prient » est le dernier et « heureux ceux qui espèrent » donnant lieu à leur autobiographie spirituelle. Se dessinent des béatitudes pour aujourd’hui : Heureux ceux qui espèrent ; Heureux ceux qui se donnent ; Heureux ceux qui osent la rencontre ; Heureux ceux qui accueillent ; Heureux ceux qui prient.

Heureux ceux qui prient

C’est donc sous ce thème que nous vivrons notre journée de rentrée paroissiale le 8 septembre. C’est pour nous l’occasion de découvrir leur vie de prière, comme je l’avais indiqué dans l’édito du mois dernier. Voici ce qu’en dit Marie-Dominique Minassian, de l’université de Fribourg qui était venue nous aider à découvrir nos frères lors de la promulgation de notre paroisse. Elle reviendra nous aider à approfondir leur connaissance. « La musique et la prière sont intimement liées chez Célestin. Il était un homme de grande écoute et la musique n’a cessé de creuser son coeur et sa prière.

C’était sa manière de se laisser habiter et saisir par la présence de Dieu discernée au creux de son quotidien. Le bienheureux frère Michel, originaire de Sainte-Anne-sur-Brivet, était quant à lui un tempérament tout autre. Il était aussi un homme d’écoute. La Parole de Dieu était au centre de sa vie. Son psautier est là pour en témoigner. Il habitait réellement la Parole. Et sa vie très discrète et silencieuse n’en était pas moins une prière intense. À tel point que ses frères lui avaient conféré le ministère de lecteur …. À leur demande, frère Michel devenait ainsi le gardien de leur lectio divina, en charge de la prière, de l’introduction des hôtes aux lectures, de la récolte des intentions pour la prière commune. Intelligence communautaire des frères de Tibhirine qui avaient reconnu en lui un homme profond et stimulant. Ces deux hommes, devenus bienheureux par les circonstances qui les ont conduits au martyre et à sa reconnaissance par l’Église universelle, sont pour nous aujourd’hui des figures qui incarnent chacun à leur manière la créativité de Dieu et le souffle qu’il communique à ceux qui l’accueillent. Deux beaux modèles en cette année de la prière, préparatoire au grand Jubilé 2025 ! »

Heureux ceux qui espèrent

« Rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1 P 3,15)

Cette fin d’année pastorale est marquée en Église par les bilans et aussi, après l’Assemblée paroissiale, par des actions pastorales à mener. Nous essayons en tout ce que nous faisons dans notre vie paroissiale, de « rendre raison de notre espérance ». Ceci est d’autant plus important en ce moment où beaucoup d’inquiétudes, d’angoisses se manifestent quant à la paix dans le monde, aux lois choisies pour notre société, à l’avenir de notre pays. En ces moments, notre mission de chrétiens est de vivre en homme et femme d’espérance, sûrs que le chemin de vie chrétienne, celui des béatitudes, est un chemin de vie pour tous. Ce sera aussi le thème de l’année jubilaire 2025.

Le discernement des moines

C’est ici que les moines nous aident aussi. Dans le film « Des hommes et des dieux », nous voyons nos frères moines se réunir et essayer de comprendre ce qu’ils avaient à faire, alors que la guerre civile faisait rage en Algérie. Ils sont des exemples pour nous.

Ceux qui espèrent sont ceux qui prient, accueillent, se donnent, osent la rencontre.

Ceux qui prient, espèrent, accueillent, osent la rencontre, se donnent.

Bel été de la prière avec nos frères Célestin et Michel.

Michel Leroy, curé de la paroisse Bienheureux-Célestin-et-Michel-en-Val-de-Cens

 

 

Les orientations diocésaines promulguées le 4 février 2024

Quelques jours après la fête de la chandeleur, Mgr Percerou avait invité les catholiques de Loire-Atlantique à se rassembler ce dimanche 4 février 2024, à l’église Sainte Thérèse de Nantes. Il s’agissait de se réjouir ensemble des temps forts vécus ces derniers mois et de donner des orientations au diocèse pour les années à venir.

Après sa lettre pastorale publiée le 1er novembre 2022 « Dans la joie que donne l’Esprit », ce rendez-vous inédit a conclu une vaste réflexion d’une année et demie, sur les « moyens de la mission », dans un monde en pleine transformation. Les forces vives – prêtres, diacres, consacrés, laïcs – évoluent et c’est tout un vaste ensemble de sujets qui a été travaillé tout au long de l’année 2023.

Des signes porteurs d’avenir semblent ressortir de la situation actuelle à commencer par la demande croissante de baptêmes d’adolescents et d’adultes, dans toutes les paroisses du diocèse, en ville comme en campagne. Dans ce contexte, chaque baptisé a un rôle à jouer pour accompagner ces personnes sur leur chemin de foi… C’est ce qu’a tenu à signifier Mgr Percerou en présentant les orientations suivantes :