Ce que Jésus a vécu pour nous : Jésus est venu chez les siens…il a franchi toutes les distances.
« Selon l’Évangile, Jésus est venu chez les siens (Jn 1, 11). Il ne nous traite pas comme des étrangers, par conséquent nous sommes les siens. Il nous considère comme un bien propre sur lequel il veille avec soin, avec affection. Il nous traite comme les siens. Cela ne signifie pas que nous serions ses esclaves, et lui-même le dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs » (Jn 15, 15). Il nous propose l’appartenance réciproque des amis. Il est venu, Il a franchi toutes les distances, Il s’est fait proche de nous dans les choses les plus simples et les plus quotidiennes de l’existence. L’autre nom qu’il porte, “Emmanuel”, signifie en effet “Dieu avec nous”, Dieu proche de notre vie, vivant parmi nous. Le Fils de Dieu s’est incarné et s’est « anéanti lui-même, prenant la condition d’esclave » (Ph 2, 7). » Pape François, Il nous a aimés – Dilexit Nos, n°34
Ce à quoi nous sommes invités : la vie chrétienne est un chemin pour rencontrer le Seigneur
« De cet entrelacement entre espérance et patience apparaît clairement le fait que la vie chrétienne est un chemin qui a besoin de moments forts pour nourrir et fortifier l’espérance, compagne irremplaçable qui laisse entrevoir le but : la rencontre avec le Seigneur Jésus. Ce n’est pas un hasard si le pèlerinage est un élément fondamental de tout événement jubilaire.
Se mettre en marche est caractéristique de celui qui va à la recherche du sens de la vie. Le pèlerinage à pied est très propice à la redécouverte de la valeur du silence, de l’effort, de l’essentiel. L’année prochaine encore, les pèlerins de l’espérance ne manqueront pas d’emprunter des chemins anciens et modernes pour vivre intensément l’expérience jubilaire. Dans la ville même de Rome, il y aura aussi des itinéraires de foi, en plus des traditionnels itinéraires des catacombes et des sept églises. Transiter d’un pays à l’autre comme si les frontières étaient abolies, passer d’une ville à une autre dans la contemplation de la création et des œuvres d’art, permettra de tirer profit des expériences et des cultures diverses pour porter en soi la beauté qui, harmonisée par la prière, conduit à remercier Dieu pour les merveilles qu’Il a accomplies. Les églises jubilaires, le long des itinéraires et dans l’Urbs (Rome), seront des oasis de spiritualité où l’on pourra se rafraîchir sur le chemin de la foi et s’abreuver aux sources de l’espérance, avant tout en s’approchant du sacrement de la réconciliation, point de départ irremplaçable d’un véritable chemin de conversion. » Pape François, L’espérance ne déçoit pas – Spes non confundit, n°5
Ce qui nous est proposé : le pèlerinage paroissial du 26 avril et d’autres pèlerinages
Nous allons en pèlerinage à Bellefontaine. Un pèlerinage qui se veut « visitation ». Nous sommes invités à y aller en paroisse. Nous sommes aussi invités à aller vivre des pèlerinages dans notre diocèse. Notre évêque forme le « voeu que cette année soit aussi l’occasion de relire et découvrir peut-être l’histoire sainte de notre diocèse, en marchant dans les pas de ceux qui nous ont précédés. » Ils sont nombreux ici en Loire-Atlantique à avoir placé leur espérance dans le Christ. Certains lieux où ils sont passés, où ils ont vécu peuvent encore être visités.
En famille, entre amis, en équipe fraternelle de proximité, en petit groupe qui rend un service paroissial ou en communauté paroissiale tout entière, en mouvement… » (Témoins d’espérance, 2025)
Quel pèlerinage vais-je vivre cette année ? Seul ? En équipe ? en paroisse ?
Pour vivre quel chemin de conversion ?
Quel saint vais-je découvrir ?
Michel Leroy, curé de la paroisse Bienheureux-Célestin-et-Michel-en-Val-de-Cens